Le Conseil général du Maine-et-Loire a pris la décision d’entreprendre la réalisation d’une piste cyclable « nature » destinée à permettre aux cyclistes de découvrir la Loire en empruntant des chemins existants, des pieds de levée, voire son lit mineur. Cette réalisation concernerait dès 2010 un certain nombre de communes situées sur la rive droite de la Loire, à savoir Saint-Martin-de-la-Place,Saint Clément-des-Levées et les Rosiers-sur-Loire. Elle devrait être poursuivie sur d’autres communes. Il convient de rappeler qu’il existe déjà une piste cyclable « Loire à vélo » dans le même secteur sur la rive gauche permettant la pratique normale du vélo le long de la Loire.
L’inscription au Patrimoine mondial de la Loire a été la reconnaissance d’un fleuve exceptionnel par son caractère encore naturel et sauvage qu’il convient impérativement de protéger. Les aménagements actuels servant aux piétons et aux pêcheurs doivent rester en l’état, ces activités étant plus compatibles avec la qualité naturelle exceptionnelle de la Loire que la pratique du vélo qui dégrade souvent les paysages tant écologiquement que visuellement. Il bien sûr possible, si l’on veut faire des boucles cyclables complémentaires de découverte sur la rive droite de baliser des voiries et cheminements existants. Ceci permettrait de varier les itinéraires et de traverser certains villages et paysages naturels ou agricoles, sans exclure les vues directes sur le fleuve à partir de certaines levées pouvant être accessibles aux cyclistes sans les mettre en danger.Enfin la protection du caractère sauvage concerne aussi les aménagements divers
tels que campings, piscines ou autres projets peu compatibles avec le caractère naturel du fleuve.
plus de détails voir la page: RAPPORT ICOMOS Conseil International des Monuments...
Le but de l'Association LOIRE SAUVAGE est de contribuer activement à la conservation de la Loire dans son état strictement naturel et sauvage dans le respect du fleuve et de son écosystème ainsi qu'à la surveillance, sur le long terme, du développement touristique et économique.
L'association LOIRE SAUVAGE a choisi l’action et oeuvre, sur certains projets qui lui tiennent à coeur, à mener avec le soutien du plus grand nombre d’entre vous ses actions *Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants *
Antoine De Saint-Exupéry
Venez nous rejoindre pour devenir * Sentinelle de la Loire *
Antoine De Saint-Exupéry
*Il ne faudrait jamais regarder couler la Loire, c’est une chose fatale. Après on ne sait plus faire que ça et le reste est sans importance. Elle dépose son sable dans nos veines, y grippe volonté, ambition, orgueil, tous les moteurs d’une virile agitation… *
Vous avez reconnu le texte d’Alix de Saint André, membre de la Loire Sauvage, et qui résume en un mot cette douceur angevine que nous ressentons tous, cette harmonie, cette lumière, celle de notre fleuve tant aimé.
Vous avez reconnu le texte d’Alix de Saint André, membre de la Loire Sauvage, et qui résume en un mot cette douceur angevine que nous ressentons tous, cette harmonie, cette lumière, celle de notre fleuve tant aimé.
LOIRE SAUVAGE 07/2010 :qu'avons nous fait depuis 1 an ?
1) Août/Septembre 2009 : enquête publique – Loire à Vélo Nature – Initiative Conseil Général 49. Cette enquête est indispensable pour déroger à la loi sur l’eau et au classement Natura 2000 : Aucun remblaiement n’est possible dans le lit mineur
2) Octobre 2009 : intrusion des bulldozers dans le lit mineur
3) Novembre 2009 : création de L’Association Loire Sauvage réunissant plus de 360 Foyers 5 mois après sa création
4) Février 2010 :Arrêté Préfectoral autorisant les travaux sur St.Martin de la Place suite à enquête publique
5) 6 Mars 2010 : réunion à la salle des fêtes de St Clément des Levées : « Loire Sauvage » réunissait autour de monsieur Dauge, Sénateur d’Indre et Loire, de Monsieur Marchand, président du PNR, et de Madame Laidet, chef de projet mission Val de Loire, une centaine de personnes, afin d’expliquer son objet, ses propositions et ses projets…Une concertation avec le Conseil Général devait suivre, elle a été constamment différée.
6) Mars 2010 : « Loire Sauvage » saisit le cabinet d’avocats Lepage pour mettre en place une procédure de recours afin de suspendre les travaux « par référé » (procédure d’urgence). Le motif du recours est l’absence d’étude d’impact lors de l’enquête publique et donc la nullité de l’arrêté préfectoral.
7) Maître Corinne LEPAGE obtient la fixation d’une audience au Tribunal Administratif de Nantes pour le 2 Juin 2010 –
8) 24 Mai 2010 : début des travaux – l’entreprise DURAND TP se présente avec tractopelles et camions, immédiatement l’association s’oppose à la pénétration des engins dans le lit mineur en pied de levée à St. Martin de la Place
A la suite de ce recours, le Préfet a retiré les autorisations (de travaux de remblaiement) au Conseil Général, empêchant la poursuite judiciaire
Il faut rappeler qu’en même temps le Conseil Général a engagé une course de vitesse, pour faire réaliser dans l’urgence, ces travaux situés dans la zone concernée par l’enquête avant le 2 juin 2010. Nous aurions pu nous trouver dans une situation de fait accompli et de déni de démocratie. Cette date du 2 juin 2010 étant la date du jugement administratif mettant les responsabilités de chacun devant la loi…
9) Durant toute cette période, le Conseil Général, par la voix du Courrier de l’Ouest et de tout support touristique n’a cessé d’entretenir la confusion entre la Loire à Vélo et les circuits cyclables compris entre Montsoreau et Angers :
- Appellation du circuit inondable, en pied de Levée, rive droite Loire à Vélo-Nature
- Affichette point de vente Courrier de l’Ouest : Loire Sauvage contre la Loire à Vélo
- Loire Sauvage ne s’oppose aucunement au circuit Loire à Vélo, circuit proposé par les Régions Centre et Pays de Loire , mais elle conteste la pertinence de la piste cyclable tracée dans le lit mineur inondable notamment en pied de levée, de la Loire. Circuit propos »é par le Conseil Général de Maine et Loire.
10) Juin 2010 : fête du Vélo : le circuit du Conseil Général est inondé, il ne sera praticable qu’au terme de la première semaine de Juillet. Loire Sauvage souligne l’incohérence économique et touristique du projet.
11) Juillet 2010 : le Conseil Général tente de faire signer des conventions confuses aux propriétaires riverains : le Conseil Général crée systématiquement un amalgame entre la servitude de marchepied et l’autorisation du passage de cyclistes.Une concertation s’est imposée. Une autorisation précaire a été consentie par certains propriétaires . Cette action décisive a permis d’empêcher des travaux endommageant de façon irréversible le lit de la Loire.
1°- Lutter juridiquement contre la réalisation du deuxième tronçon
2°- Rester fermement opposée au projet d’une piste cyclable dans le lit mineur de la Loire. Le lit mineur de la Loire est la partie inondable que le fleuve s’approprie selon les caprices du climat et des saisons. ( presque 8 mois de l’année)
3°- Informer nos concitoyens sur les aspects financiers des projets du Conseil Général, afin que cveux qui se sentent concernés par l’environnement et le cadre de vie, le nôtre et celui de nos enfants, sachent ce que coûtent les investissements qui sont faits en leur nom.
4°- Alerter les services de l’état. Par exemple, faire savoir que l’ICOMOS, Conseil International des Monuments et des Sites, a rendu un avis défavorable concernant le projet des pistes cyclables décidées sans concertation par le Conseil Général.
2) Octobre 2009 : intrusion des bulldozers dans le lit mineur
3) Novembre 2009 : création de L’Association Loire Sauvage réunissant plus de 360 Foyers 5 mois après sa création
4) Février 2010 :Arrêté Préfectoral autorisant les travaux sur St.Martin de la Place suite à enquête publique
5) 6 Mars 2010 : réunion à la salle des fêtes de St Clément des Levées : « Loire Sauvage » réunissait autour de monsieur Dauge, Sénateur d’Indre et Loire, de Monsieur Marchand, président du PNR, et de Madame Laidet, chef de projet mission Val de Loire, une centaine de personnes, afin d’expliquer son objet, ses propositions et ses projets…Une concertation avec le Conseil Général devait suivre, elle a été constamment différée.
6) Mars 2010 : « Loire Sauvage » saisit le cabinet d’avocats Lepage pour mettre en place une procédure de recours afin de suspendre les travaux « par référé » (procédure d’urgence). Le motif du recours est l’absence d’étude d’impact lors de l’enquête publique et donc la nullité de l’arrêté préfectoral.
7) Maître Corinne LEPAGE obtient la fixation d’une audience au Tribunal Administratif de Nantes pour le 2 Juin 2010 –
8) 24 Mai 2010 : début des travaux – l’entreprise DURAND TP se présente avec tractopelles et camions, immédiatement l’association s’oppose à la pénétration des engins dans le lit mineur en pied de levée à St. Martin de la Place
Observation générale : une procédure de référé peut être annulée si son objet, l’opposition aux travaux, n’existe plus.
Le conseil général de Maine et Loire a donc tenté de réaliser les travaux avant l’audience du 2 Juin qu’il redoutait.A la suite de ce recours, le Préfet a retiré les autorisations (de travaux de remblaiement) au Conseil Général, empêchant la poursuite judiciaire
Il faut rappeler qu’en même temps le Conseil Général a engagé une course de vitesse, pour faire réaliser dans l’urgence, ces travaux situés dans la zone concernée par l’enquête avant le 2 juin 2010. Nous aurions pu nous trouver dans une situation de fait accompli et de déni de démocratie. Cette date du 2 juin 2010 étant la date du jugement administratif mettant les responsabilités de chacun devant la loi…
Le préfet propose un deuxième arrêté, qui ne nécessite pas d’étude d’impact parce qu’il y a simplification du projet et respect de l’écosystème. (Pas de remblais, piste d’un mètre cinquante de large seulement…)
Ceci a été obtenu grâce au « sitting » de l’association « Loire Sauvage » qui a bloqué les engins de travaux du 24 Mai au 3 Juin 2010.
9) Durant toute cette période, le Conseil Général, par la voix du Courrier de l’Ouest et de tout support touristique n’a cessé d’entretenir la confusion entre la Loire à Vélo et les circuits cyclables compris entre Montsoreau et Angers :
- Appellation du circuit inondable, en pied de Levée, rive droite Loire à Vélo-Nature
- Affichette point de vente Courrier de l’Ouest : Loire Sauvage contre la Loire à Vélo
- Loire Sauvage ne s’oppose aucunement au circuit Loire à Vélo, circuit proposé par les Régions Centre et Pays de Loire , mais elle conteste la pertinence de la piste cyclable tracée dans le lit mineur inondable notamment en pied de levée, de la Loire. Circuit propos »é par le Conseil Général de Maine et Loire.
10) Juin 2010 : fête du Vélo : le circuit du Conseil Général est inondé, il ne sera praticable qu’au terme de la première semaine de Juillet. Loire Sauvage souligne l’incohérence économique et touristique du projet.
11) Juillet 2010 : le Conseil Général tente de faire signer des conventions confuses aux propriétaires riverains : le Conseil Général crée systématiquement un amalgame entre la servitude de marchepied et l’autorisation du passage de cyclistes.Une concertation s’est imposée. Une autorisation précaire a été consentie par certains propriétaires . Cette action décisive a permis d’empêcher des travaux endommageant de façon irréversible le lit de la Loire.
L’association « Loire Sauvage reste fortement mobilisée.
Les thèmes qui animent et justifient son action :
1°- Lutter juridiquement contre la réalisation du deuxième tronçon
2°- Rester fermement opposée au projet d’une piste cyclable dans le lit mineur de la Loire. Le lit mineur de la Loire est la partie inondable que le fleuve s’approprie selon les caprices du climat et des saisons. ( presque 8 mois de l’année)
3°- Informer nos concitoyens sur les aspects financiers des projets du Conseil Général, afin que cveux qui se sentent concernés par l’environnement et le cadre de vie, le nôtre et celui de nos enfants, sachent ce que coûtent les investissements qui sont faits en leur nom.
4°- Alerter les services de l’état. Par exemple, faire savoir que l’ICOMOS, Conseil International des Monuments et des Sites, a rendu un avis défavorable concernant le projet des pistes cyclables décidées sans concertation par le Conseil Général.
L’association « Loire Sauvage » revendique le caractère « Sauvage »
du grand fleuve royal.
Ce caractère n’est pas négociable. Il appartient à tous !...
Chacun a le droit d’en parcourir ses rives, tout le monde a le devoir de préserver l’esprit qui mène sa course depuis la nuit des temps !...
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