2) Octobre 2009 : intrusion des bulldozers dans le lit mineur
3) Novembre 2009 : création de L’Association Loire Sauvage réunissant plus de 360 Foyers 5 mois après sa création
4) Février 2010 :Arrêté Préfectoral autorisant les travaux sur St.Martin de la Place suite à enquête publique
5) 6 Mars 2010 : réunion à la salle des fêtes de St Clément des Levées : « Loire Sauvage » réunissait autour de monsieur Dauge, Sénateur d’Indre et Loire, de Monsieur Marchand, président du PNR, et de Madame Laidet, chef de projet mission Val de Loire, une centaine de personnes, afin d’expliquer son objet, ses propositions et ses projets…Une concertation avec le Conseil Général devait suivre, elle a été constamment différée.
6) Mars 2010 : « Loire Sauvage » saisit le cabinet d’avocats Lepage pour mettre en place une procédure de recours afin de suspendre les travaux « par référé » (procédure d’urgence). Le motif du recours est l’absence d’étude d’impact lors de l’enquête publique et donc la nullité de l’arrêté préfectoral.
7) Maître Corinne LEPAGE obtient la fixation d’une audience au Tribunal Administratif de Nantes pour le 2 Juin 2010 –
8) 24 Mai 2010 : début des travaux – l’entreprise DURAND TP se présente avec tractopelles et camions, immédiatement l’association s’oppose à la pénétration des engins dans le lit mineur en pied de levée à St. Martin de la Place
Observation générale : une procédure de référé peut être annulée si son objet, l’opposition aux travaux, n’existe plus.
Le conseil général de Maine et Loire a donc tenté de réaliser les travaux avant l’audience du 2 Juin qu’il redoutait.A la suite de ce recours, le Préfet a retiré les autorisations (de travaux de remblaiement) au Conseil Général, empêchant la poursuite judiciaire
Il faut rappeler qu’en même temps le Conseil Général a engagé une course de vitesse, pour faire réaliser dans l’urgence, ces travaux situés dans la zone concernée par l’enquête avant le 2 juin 2010. Nous aurions pu nous trouver dans une situation de fait accompli et de déni de démocratie. Cette date du 2 juin 2010 étant la date du jugement administratif mettant les responsabilités de chacun devant la loi…
Le préfet propose un deuxième arrêté, qui ne nécessite pas d’étude d’impact parce qu’il y a simplification du projet et respect de l’écosystème. (Pas de remblais, piste d’un mètre cinquante de large seulement…)
Ceci a été obtenu grâce au « sitting » de l’association « Loire Sauvage » qui a bloqué les engins de travaux du 24 Mai au 3 Juin 2010.
9) Durant toute cette période, le Conseil Général, par la voix du Courrier de l’Ouest et de tout support touristique n’a cessé d’entretenir la confusion entre la Loire à Vélo et les circuits cyclables compris entre Montsoreau et Angers :
- Appellation du circuit inondable, en pied de Levée, rive droite Loire à Vélo-Nature
- Affichette point de vente Courrier de l’Ouest : Loire Sauvage contre la Loire à Vélo
- Loire Sauvage ne s’oppose aucunement au circuit Loire à Vélo, circuit proposé par les Régions Centre et Pays de Loire , mais elle conteste la pertinence de la piste cyclable tracée dans le lit mineur inondable notamment en pied de levée, de la Loire. Circuit propos »é par le Conseil Général de Maine et Loire.
10) Juin 2010 : fête du Vélo : le circuit du Conseil Général est inondé, il ne sera praticable qu’au terme de la première semaine de Juillet. Loire Sauvage souligne l’incohérence économique et touristique du projet.
11) Juillet 2010 : le Conseil Général tente de faire signer des conventions confuses aux propriétaires riverains : le Conseil Général crée systématiquement un amalgame entre la servitude de marchepied et l’autorisation du passage de cyclistes.Une concertation s’est imposée. Une autorisation précaire a été consentie par certains propriétaires . Cette action décisive a permis d’empêcher des travaux endommageant de façon irréversible le lit de la Loire.
L’association « Loire Sauvage reste fortement mobilisée.
Les thèmes qui animent et justifient son action :
1°- Lutter juridiquement contre la réalisation du deuxième tronçon
2°- Rester fermement opposée au projet d’une piste cyclable dans le lit mineur de la Loire. Le lit mineur de la Loire est la partie inondable que le fleuve s’approprie selon les caprices du climat et des saisons. ( presque 8 mois de l’année)
3°- Informer nos concitoyens sur les aspects financiers des projets du Conseil Général, afin que cveux qui se sentent concernés par l’environnement et le cadre de vie, le nôtre et celui de nos enfants, sachent ce que coûtent les investissements qui sont faits en leur nom.
4°- Alerter les services de l’état. Par exemple, faire savoir que l’ICOMOS, Conseil International des Monuments et des Sites, a rendu un avis défavorable concernant le projet des pistes cyclables décidées sans concertation par le Conseil Général.
L’association « Loire Sauvage » revendique le caractère « Sauvage »
du grand fleuve royal.
Ce caractère n’est pas négociable. Il appartient à tous !...
Chacun a le droit d’en parcourir ses rives, tout le monde a le devoir de préserver l’esprit qui mène sa course depuis la nuit des temps !...