L'association LOIRE SAUVAGE a choisi l’action et oeuvre, sur certains projets qui lui tiennent à coeur, à mener avec le soutien du plus grand nombre d’entre vous ses actions
*Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants *
Antoine De Saint-Exupéry

Venez nous rejoindre pour devenir * Sentinelle de la Loire *

*Il ne faudrait jamais regarder couler la Loire, c’est une chose fatale. Après on ne sait plus faire que ça et le reste est sans importance. Elle dépose son sable dans nos veines, y grippe volonté, ambition, orgueil, tous les moteurs d’une virile agitation… *

Vous avez reconnu le texte d’Alix de Saint André, membre de la Loire Sauvage, et qui résume en un mot cette douceur angevine que nous ressentons tous, cette harmonie, cette lumière, celle de notre fleuve tant aimé.

pouvoir pour l'Assemblée Générale

ASSOCIATION LOIRE SAUVAGE, 13 levée de Loire, St Martin de la place.


POUVOIR

Je soussigné(e)...............................................

membre de l'association LOIRE SAUVAGE

donne, par le présent, tous pouvoirs à M................................

ou à défaut à M.............................................................

A effet de :

Me représenter à l'assemblée Générale du 10 Décembre 2011 au Thoureil excercer tous les droits que j'y tiens prendre part en mon nom à toute délibération, discussions et votes,  signer toute feuille de présence et procès verbaux.

A................ le ................

(dater, mentionner " bon pour pouvoir à la main, signer)
Pour ceux qui ne peuvent se déplacer
merci de faire un copier coller pour l'imprimer et l'envoyer au siège de l'association

Assemblée Générale Statutaire Vendredi 10 Décembre au THOUREIL

Loire Sauvage vous invite à participer à son Assemblée Générale Statutaire fixée le Vendredi 10 Décembre 2010 à compter de 18H à la salle des fêtes du Thoureil.

Ordre du jour :

Approbation procès verbal AG 2009

Compte-rendu financier et Quitus donné au trésorier.

Compte-rendu des actions 2010.

Projet des Actions 2011

Questions diverses
Nous comptons vivement sur votre présence.

Rectificatif à propos du chemin....

Madame,
Nous vous informons par cet e-mail de notre démission de l'Association Loire Sauvage.
Lettre reçue pour une démission de l'association LOIRE SAUVAGE
* Le chemin que nous avons découvert en bordure de Loire ne correspond en rien à nos yeux au descriptif du représentant de votre association.
Il est charmant, sauvage et ne dénature absolument pas le paysage.
Aussi, nous vous remercions donc de bien vouloir nous retirer de vos fichiers adhérents.*
un adhérent
Réponse à cette lettre
Nous avons effectivement pris acte de votre demande et bien évidemment nous la respecterons.

Par contre il me semble important de vous préciser que si le chemin vous plait, en l'état, c'est bien grâce au sitting de 15 jours effectué par notre Association, que nous l'avons obtenu.

Je vous invite malgré tout à prendre connaissance de nos actions dans notre blog!
Aujourd'hui ce tracé est peu connu et emprunté majoritairement pas des piétons riverains et nous trouvons aussi celà très agréable.
Dans les années à venir, si vous y voyez des cyclistes en masse, je ne pense pas que celà garde le même charme!
C'est pourquoi nous restons très vigilants et demeurons un interlocuteur incontournable pour le Conseil Général dont les ambitions ne sont absolument pas compatibles avec le caractère naturel et sauvage de ce fleuve.

Cordialement

Loire Sauvage accueille les pêcheurs aux Rosiers

REUNION LOIRE SAUVAGE 23 OCTOBRE 2010

Dans le cadre de sa mission de sensibilisation et d’information des citoyens sur les questions relatives au patrimoine naturel et culturel du fleuve et de ses rives, l’association Loire Sauvage a organisé un débat sur le thème de la pêche en Loire, lors d’une réunion ouverte au public samedi 23 octobre aux Rosiers sur Loire. Jean-François Charnier, conservateur du patrimoine, archéologue et muséologue, a présenté son expérience passée dans la région des Pays de la Loire en tant que chargé d’une mission de recherche sur le thème de la pêche et des pêcheurs par le Musée National des Arts et Traditions Populaires, (aujourd’hui délocalisé de Paris à Marseille et devenu le Musée des Civilisations d’Europe et de la Méditerranée). A ce titre, il avait assuré le commissariat de l’exposition présentée à l’Abbaye de Fontevraud et revient sur cette expérience.
Activité aujourd’hui méconnue, le monde de la pêche en Pays de Loire connaît un regain d’intérêt en lien avec les préoccupations environnementales actuelles. Qui mieux que les pêcheurs peut témoigner aujourd’hui de l’état du fleuve et de son évolution aux cours des dernières décennies ? Pour cette raison l’association Loire Sauvage a souhaité leur donner la parole et se rapprocher des associations représentatives des pêcheurs amateurs et professionnels. En réponse aux programmes d’aménagement et de développement local, comment instaurer un dialogue nécessaire entre citoyens, habitants des rives du fleuve, pêcheurs et collectivités locales, tous soucieux à divers titres de la préservation des rives du fleuve, de la biodiversité et de l’image de la région ?

Illustrant la continuité dans le rapport de l’homme à l’écosystème aquatique, aujourd’hui le monde de la pêche doit cependant faire face à des phénomènes qui viennent perturber son image, sa place dans les traditions sociales et culturelles et dans l’économie locale. En effet, face à la concurrence directe du poisson de mer avec la mise en place des moyens de pêche et de transport industriels renforcée par la création d’une « image positive » de la mer, l’image de la pêche en eau douce et celle de la région ont subit lourdement les effets de la disparition de certaines espèces d’eau douce (la truite étant un exemple emblématique), de la dégradation de la qualité des eaux fluviales liée à la pollution industrielle, ou encore de la pollution sonore causée par les différents moyens de transports sur les rives ou même dans le lit mineur du fleuve. Afin de réparer ce déficit d’image et de sa représentation préjudiciable à la région, un dialogue entre tous les acteurs locaux est donc nécessaire.

Le problème de la raréfaction des poissons du fleuve a fait l’objet d’une discussion animée. Est il possible d’en identifier les causes et de revenir sur les modifications opérées au cours des dernières décennies sur le système d’ensemble de régulation du fleuve, provoquant un bouleversement des zones humides ? Malgré les efforts de remise en eau de certaines frayères, fruit d’actions conjointes entre l’Agence de l’eau et les associations de pêcheurs, les conséquences de la disparition des frayères sont elles irréversibles ? Au-delà des espèces piscicoles, c’est l’ensemble de la flore et de la faune qui a été ainsi déstabilisé.

De nombreuses questions demeurent : quelles évolutions de l’écosystème et du biotop sont à prévoir à moyen terme ? Est-il possible d’agir sur l’environnement de manière significative et avec quels moyens ? Peut-on imaginer un système d’observation de la biodiversité associant les points de vue et intérêts des différentes catégories d’usagers et les collectivités locales ?

En conclusion, la mise en place d’un mode de gouvernance devrait permettre d’avoir une vue d'ensemble sur les aménagements du fleuve, de développer des projets durables, de mettre en place une charte commune aux différentes catégories d’usagers publics ou privés, ou encore d’élaborer un agenda commun favorisant les initiatives et les synergies entre les acteurs de la région.

Une prochaine réunion sur ce thème est prévue en mai prochain à la Maison de la Loire à Saint Mathurin.

LES PECHEURS



A) Réunion du 7 novembre. Document de Jacques BOUSSIN
Présents : Monsieur Pascal CAHOU, Président de la Gaulle Longuéenne,
Roger GLEDEL, ancien garde pêche national,
Jacques BOUSSIN, ancien président de la Gaule Longuéenne.
Absent : Claude MALOYER, Président de l’Association des Rosiers sur Loire ( lequel a fait parvenir document B à suivre)
Nous déplorons que la Fédération de Pêche n’ait jamais été invitée dans les réunions de Loire Sauvage, que la Fédération de Maine et Loire ne se soit pas manifestée. Les pêcheurs payent pour satisfaire leur plaisir, les cyclotouristes ne payent rien.
Les travaux effectués sur la rive de Loire ont supprimé d’anciennes frayères, plants de végétations aquatiques dans beaucoup de rives. Là encore la végétation aurait pu intervenir.
Nous souhaitons que le Président de Pêche de Saumur soit invité aux réunions de Loire Sauvage.
Pour la piste cyclable, sera-t-elle entretenue si ce sont les communes ? En contrepartie ne faudrait-il pas prévoir de redonner de l’eau sur la ville des Rosiers et faire détruire une partie du pont restant, ensablé sous le nouveau pont.
Nous demandons de déplacer certaines chicanes, posées pour pouvoir enregistrer le nombre de voitures indispensables aux pêcheurs.
Nous sommes d’accord pour faciliter le périmètre des pêcheurs. Nous pensons que les pêcheurs doivent aussi être pris en compte.

B) Document manuscrit, datée du 9 décembre, par Monsieur Claude MALOYER.
En réponse à ton compte rendu de réunion du 7 novembre, et en préparation de l’Assemblée Générale de Loire Sauvage, le 10 décembre, à laquelle je ne pourrais assister, étant retenu par ailleurs.
1) En ce qui concerne l’invitation de la Fédération de Pêche par Loire Sauvage, la Fédération est informée de l’existence et des démarches de Loire Sauvage, mais ne semble pas toujours en entier accord dans leur démarche.
Il est certain que c’est au niveau départemental et non local que la défense des pêcheurs doit être prise, pour l’exercice de notre sport, la pêche, puisque le chemin de Loire à Vélo traverse l’ensemble du département.
2) Destruction de l’ancien tablier du pont des Rosiers :
La commune en a fait la demande à plusieurs reprises, et insistera encore avec l’appui des fervents de la gaule auprès de la D.D.T. Loire.
3) Accès aux rives :
C’est un sujet à débattre entre les différents acteurs, Conseil Général, D.D.T. Loire, P.N.R., Fédération de Pêche, Communes. Ce sujet sera à négocier lors des prochains bureaux de pêche.
4) conclusions :
Il est vraiment souhaitable d’entretenir de bons rapports amicaux entre nous, Loire Sauvage et pêcheurs, afin de nous soutenir dans nos démarches et nos actions.
Amicalement Claude.

REUNION DU 23 OCTOBRE 2010




REUNION DE * L’ASSOCIATION LOIRE SAUVAGE *

Salle des ponts ( en face la Maison du Tourisme) 

49350 Les Rosiers sur Loire

Le samedi 23 octobre 2010 à 17H30

Chers Adhérents, Chers Amis,

Nous nous réunirons autour de JF CHARNIER ( spécialiste de la pêche et de la faune ) et des représentants des Associations de pêcheurs,
pour débattre du rôle de la pêche dans la préservation de la biodiversité.

A cette occasion, nous ferons le point avec vous sur nos actions passées et à venir

Venez nombreux et recevez nos meilleurs sentiments ligériens « sauvages »

Vous qui aimez LA LOIRE ?

Pour tous les Amoureux de la beauté de la LOIRE

mariniers, pêcheurs, cavaliers, marcheurs......

rejoignez-nous pour continuer la défense de notre belle LOIRE SAUVAGE
inscrite au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
 
Une réunion d'informationaura lieu le samedi 23 OCTOBRE 2010 en fin d'après-midi
pour vous parler de notre action passée et à venir !
nous vous tiendrons informés du lieu prochainement
retenez bien cette date.

Pêcheurs et chasseurs de gibier d'eau ne s'y retrouvent plus !!!!

* Pour moi, LA LOIRE SAUVAGE n'existe plus de puis 1975 *
Roger Glédel article du courrier de l'OUEST du 30/09/2010


Qui peut en parler mieux que Roger Glédel soutenu par de nombreux pêcheurs

DEBOISSEMENT juiller1993



DEBOISSEMENT juiller1993
 

LES VELOS INDESIRABLES DANS LE LIT MINEUR DE LA LOIRE

un article très intéressant vient de paraitre dans le courrier de l'Ouest du mercredi 15 septembre2010

NOUVEAU RV

Nous préparons une nouvelle assemblée pour la rentrée prochaine.
Dès que possible, nous vous donnerons les details afin de vous présenter nos actions et nos projets

NOTE de Mr LEVY Francis, inspecteur général honoraire de l’équipement

Le Conseil général du Maine-et-Loire a pris la décision d’entreprendre la réalisation d’une piste cyclable « nature » destinée à permettre aux cyclistes de découvrir la Loire en empruntant des chemins existants, des pieds de levée, voire son lit mineur. Cette réalisation concernerait dès 2010 un certain nombre de communes situées sur la rive droite de la Loire, à savoir Saint-Martin-de-la-Place,Saint Clément-des-Levées et les Rosiers-sur-Loire. Elle devrait être poursuivie sur d’autres communes. Il convient de rappeler qu’il existe déjà une piste cyclable « Loire à vélo » dans le même secteur sur la rive gauche permettant la pratique normale du vélo le long de la Loire.
L’inscription au Patrimoine mondial de la Loire a été la reconnaissance d’un fleuve exceptionnel par son caractère encore naturel et sauvage qu’il convient impérativement de protéger. Les aménagements actuels servant aux piétons et aux pêcheurs doivent rester en l’état, ces activités étant plus compatibles avec la qualité naturelle exceptionnelle de la Loire que la pratique du vélo qui dégrade souvent les paysages tant écologiquement que visuellement. Il bien sûr possible, si l’on veut faire des boucles cyclables complémentaires de découverte sur la rive droite de baliser des voiries et cheminements existants. Ceci permettrait de varier les itinéraires et de traverser certains villages et paysages naturels ou agricoles, sans exclure les vues directes sur le fleuve à partir de certaines levées pouvant être accessibles aux cyclistes sans les mettre en danger.Enfin la protection du caractère sauvage concerne aussi les aménagements divers
tels que campings, piscines ou autres projets peu compatibles avec le caractère naturel du fleuve.

plus de détails voir la page: RAPPORT ICOMOS Conseil International des Monuments...

LOIRE SAUVAGE 07/2010 :qu'avons nous fait depuis 1 an ?

1) Août/Septembre 2009 : enquête publique – Loire à Vélo Nature – Initiative Conseil Général 49. Cette enquête est indispensable pour déroger à la loi sur l’eau et au classement Natura 2000 : Aucun remblaiement n’est possible dans le lit mineur
2) Octobre 2009 : intrusion des bulldozers dans le lit mineur
3) Novembre 2009 : création de L’Association Loire Sauvage réunissant plus de 360 Foyers 5 mois après sa création
4) Février 2010 :Arrêté Préfectoral autorisant les travaux sur St.Martin de la Place suite à enquête publique
5) 6 Mars 2010 : réunion à la salle des fêtes de St Clément des Levées : « Loire Sauvage » réunissait autour de monsieur Dauge, Sénateur d’Indre et Loire, de Monsieur Marchand, président du PNR, et de Madame Laidet, chef de projet mission Val de Loire, une centaine de personnes, afin d’expliquer son objet, ses propositions et ses projets…Une concertation avec le Conseil Général devait suivre, elle a été constamment différée.
6) Mars 2010 : « Loire Sauvage » saisit le cabinet d’avocats  Lepage  pour mettre en place une procédure de recours afin de suspendre les travaux « par référé » (procédure d’urgence). Le motif du recours est l’absence d’étude d’impact lors de l’enquête publique et donc la nullité de l’arrêté préfectoral.
7) Maître Corinne LEPAGE obtient la fixation d’une audience au Tribunal Administratif de Nantes pour le 2 Juin 2010 –
8) 24 Mai 2010 : début des travaux – l’entreprise DURAND TP se présente avec tractopelles et camions, immédiatement l’association s’oppose à la pénétration des engins dans le lit mineur en pied de levée à St. Martin de la Place
Observation générale : une procédure de référé peut être annulée si son objet, l’opposition aux travaux, n’existe plus.
Le conseil général de Maine et Loire a donc tenté de réaliser les travaux avant l’audience du 2 Juin qu’il redoutait.
A la suite de ce recours, le Préfet a retiré les autorisations (de travaux de remblaiement) au Conseil Général, empêchant la poursuite judiciaire
Il faut rappeler qu’en même temps le Conseil Général a engagé une course de vitesse, pour faire réaliser dans l’urgence, ces travaux situés dans la zone concernée par l’enquête avant le 2 juin 2010. Nous aurions pu nous trouver dans une situation de fait accompli et de déni de démocratie. Cette date du 2 juin 2010 étant la date du jugement administratif mettant les responsabilités de chacun devant la loi…
Le préfet propose un deuxième arrêté, qui ne nécessite pas d’étude d’impact parce qu’il y a simplification du projet et respect de l’écosystème. (Pas de remblais, piste d’un mètre cinquante de large seulement…)
     Ceci a été obtenu grâce au « sitting » de l’association « Loire Sauvage » qui a bloqué les engins de travaux du 24 Mai au 3 Juin 2010.

9) Durant toute cette période, le Conseil Général, par la voix du Courrier de l’Ouest et de tout support touristique n’a cessé d’entretenir la confusion entre la Loire à Vélo et les circuits cyclables compris entre Montsoreau et Angers :
- Appellation du circuit inondable, en pied de Levée, rive droite Loire à Vélo-Nature
- Affichette point de vente Courrier de l’Ouest : Loire Sauvage contre la Loire à Vélo
- Loire Sauvage ne s’oppose aucunement au circuit Loire à Vélo, circuit proposé par les Régions Centre et Pays de Loire , mais elle conteste la pertinence de la piste cyclable tracée dans le lit mineur inondable notamment en pied de levée, de la Loire. Circuit propos »é par le Conseil Général de Maine et Loire.
10) Juin 2010 : fête du Vélo : le circuit du Conseil Général est inondé, il ne sera praticable qu’au terme de la première semaine de Juillet. Loire Sauvage souligne l’incohérence économique et touristique du projet.
11) Juillet 2010 : le Conseil Général tente de faire signer des conventions confuses aux propriétaires riverains : le Conseil Général crée systématiquement un amalgame entre la servitude de marchepied et l’autorisation du passage de cyclistes.Une concertation s’est imposée. Une autorisation précaire a été consentie par certains propriétaires .
Cette action décisive a permis d’empêcher des travaux endommageant de façon irréversible le lit de la Loire.
L’association « Loire Sauvage reste fortement mobilisée.


Les thèmes qui animent et justifient son action :

1°- Lutter juridiquement contre la réalisation du deuxième tronçon
2°- Rester fermement opposée au projet d’une piste cyclable dans le lit mineur de la Loire. Le lit mineur de la Loire est la partie inondable que le fleuve s’approprie selon les caprices du climat et des saisons. ( presque 8 mois de l’année)
3°- Informer nos concitoyens sur les aspects financiers des projets du Conseil Général, afin que cveux qui se sentent concernés par l’environnement et le cadre de vie, le nôtre et celui de nos enfants, sachent ce que coûtent les investissements qui sont faits en leur nom.
4°- Alerter les services de l’état. Par exemple, faire savoir que l’ICOMOS, Conseil International des Monuments et des Sites, a rendu un avis défavorable concernant le projet des pistes cyclables décidées sans concertation par le Conseil Général.
L’association « Loire Sauvage » revendique le caractère « Sauvage »
 du grand fleuve royal.
Ce caractère n’est pas négociable. Il appartient à tous !...
Chacun a le droit d’en parcourir ses rives, tout le monde a le devoir de préserver l’esprit qui mène sa course depuis la nuit des temps !...

les pêcheurs s'énervent


Les pêcheurs sont aussi contre le projet comme Roger Glédel : « Je crois savoir que la Fédération est pour, elle se moque du monde. La berge perdra de son calme avec les vélos et en plus on ne pourra pas installer notre matériel et nous devrons marcher plus pour aller sur nos coins ».

La LOIRE inondable doit-elle devenir un nouveau vélodrome?


L’association Loire Sauvage est inquiète, car elle constate que la politique touristique mise en œuvre par les autorités locales ne respecte pas l’intégrité du patrimoine culturel et naturel et en compromet sa valeur intrinsèque.
Le chemin de marchepied ( chemin pour les marcheurs, les pêcheurs et le service de la navigation ) qui longe la rive inondable une partie de l'année va devenir une autre  piste cyclable sur le chemin de l 'EUROPE .
L'association s’interroge sur l’opportunité de revoir le projet initié avant l’inscription, il y a une dizaine d’années et de reconsidérer le projet à l’aune des critères UNESCO.

LA LOIRE SAUVAGE INONDABLE

Photos de 31 mai 2010
cliquer sur l'image pour voir les photos de frayères et de nidification

Frayère - Wikipédia Une frayère est le lieu où se reproduisent les poissons et les batraciens (ou maintenant amphibiens) et par extension les mollusques et les crustacés. ... La période de nidification des oiseaux se situe entre le début mars et la fin juillet

RECTIFICATIF

CONTRAIREMENT A CE QUI A ETE DIT OU ECRIT
(affichettes Courrier de L'ouest 26 05 2010)

L'ASSOCIATION LOIRE SAUVAGE EST :

POUR  : LA LOIRE A VELOS LE LONG DU FLEUVE (circuit européen)

CONTRE  : LE CIRCUIT INONDABLE DANS LA LOIRE ( tracé Conseil Général de Maine et Loire)

MOBILISATION GENERALE pour la defense de la LOIRE SAUVAGE

MOBILISATION GENERALE TOUS LES JOURS à partir de DE 8H à SAINT MARTIN DE LA PLACE devant la levée jusqu'au 2 JUIN

AIDEZ-NOUS, venez nombreux afin de se relayer

PROJET DE RECOURS

RECOURS ET MEMOIRE ONT ETE DEPOSES DEVANT LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE NANTES
pour consulter la copie,
envoyer une demande par mail à l'association.

REQUETE AUX FINS DE REFERE

une requete suspension a été deposée, pour la consulter,
envoyer une demande par mail à l'association

AUX FINS DE REFERE SUSPENSION


(ART. L. 554-11 DU CJA et L. 521-1 DU CJA)
 
A MONSIEUR OU MADAME LE JUGE DES REFERES DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE NANTES

AU SECOURS ! AIDEZ-NOUS A SAUVER LA LOIRE SAUVAGE

 copie de la lettre adressée ce jour aux Préfets de Maine et Loire, Orléans, sous-Préfet de Saumur et aussi à Chrsitophe BECHU.
En référence au projet Loire à Vélo Nature, nous, Association Loire Sauvage, croyons utile de porter à votre attention les faits suivants :

- Une décision du Tribunal Administratif de Nantes doit être prise le 2 Juin prochain à la suite d’un recours administratif de notre Association concernant le projet de piste cyclable dans le lit mineur de la Loire. Il est clair notamment qu’en raison de l’absence d’étude d’impact , les travaux en cours devront êtres suspendus.
Cette situation est bien connue du Conseil Général de Maine et Loire, qui, après une rencontre tardive avec nous, s’est engagé dans une course de vitesse pour créer une situation de fait accompli.
Notre Association, dont l’inspiration démocratique, forte de ses 380 Familles des deux rives, ne peut tolèrer une telle atteinte au milieu protègé de la Loire, dénonce de telles pratiques et la situation créée qu’elle considère de non droit.
Trop d’enjeux de caractère National et de dimension Internationale s’attachent à cette situation, pour que vous n’en soyez personnellement saisis de toute urgence :

- une expertise de l’Icomos est prévue dans les jours prochains qui évaluera la compatibilité de ce projet de piste cyclable avec les critères d’inscription au Patrimoine Mondial par l’Unesco.
Nous sollicitons la suspension des travaux dans l’ attente de l’ expertise de l’Icomos et de la décision du Tribunal Administratif de Nantes.
L’Association Loire Sauvage vous prie de recevoir l’assurance de sa très haute considèration


Face à l'urgence de la situation, nous organisons un sitting sur place avec mobilisation de la presse écrite et télévisuelle et vous sollicitons tous pour nous venir en renfort, dès demain mardi 25 Mai 8H.

             Pour me joindre TEL 06 07 50 32 89

Comme vous l'avez compris, l'association demande que les travaux soient suspendus en attente de l'expertise de l'Unesco, puisque ceux-ci ont commencé de façon concomittante entre Saumur et St. Martin, aux Rosiers
A demain peut-être à St.Martin.

Lettre à Madame Michèle PRAT Vice-Présidente de ICOMOS FRANCE* UNESCO*

Madame Michèle PRAT Vice-Présidente de ICOMOS FRANCE
Avenue Albert Premier de Monaco
Palais de Chaillot
75116 PARIS
St Martin de la Place, le 11 mai 2010

Madame,
Sur la recommandation de Monsieur Yves DAUGE, Sénateur, je prends contact auprès de vous pour vous transmettre le dossier concernant le projet du Conseil Général de Maine et Loire, consistant en une piste cyclable en pied de levée d’Anjou, dans le lit mineur de la Loire.
Vous trouverez un compte-rendu d’une réunion du 6 mars 2010, à laquelle était présent Monsieur Yves DAUGE, ainsi que ses commentaires. Je vous joins par courrier quelques clichés photographiques illustrant la situation.
A notre sens, ce projet met en péril la valeur intrinsèque d’un paysage exceptionnel et universellement reconnu par le classement UNESCO
Pour l’Association, la descente dans le lit de la Loire, très visible, en pied de levée, constitue un élément agressif qui dénature l’homogénéité du paysage : la vision de la Loire offre, à cet endroit, sur 30 km de levée d’Anjou, un premier plan, d’eau striée de bancs de sable. Ce premier plan aboutit à la levée enherbée intégrée, d’autant que, derrière, émergent des bouillées d’arbres de haute tige. Le passage de véhicules, cyclistes ou piétons, sur la levée, est masqué et insonorisé par le parapet.
Tout cet ensemble constitue un lieu d’immobilité, au temps suspendu, ponctué par le vol des oiseaux ou le lent passage de rares bateaux. L’intrusion de groupes en vélo, rapides, bruyants, colorés (tenues fluos), constitue un contraste détruisant l’homogénéité spatiale et temporelle de la Loire.
Lorsqu’on expose ce point de vue au Conseil Général de Maine et Loire, les yeux s’agrandissent, mais derrière les cerveaux ne semblent pas percevoir le propos. Il s’agit, pour ces élus ou responsables de voiries, de rentabiliser ce paysage par un tourisme de masse, visiblement à n’importe quel prix.
Nous avons évoqué des solutions alternatives (villages balcons et divagation entre la Loire et l’Authion, paysage original et plat, facile à découvrir).
Aujourd’hui, les tractopelles et autres bulldozers créent de nouveaux chemins dans le lit mineur. Pour l’instant en pied de levée, dans les prairies situées entre Saint Martin de la Place et Saumur. Les engins avancent vite. C’est pourquoi nous avons déposé un recours à l’encontre d’un arrêté préfectoral concernant ce projet, ainsi qu’une demande en suspension en référé pour éviter l’intrusion de ceux-ci directement au bord du fleuve.
Nous vous joignons la requête déposée par Me Corinne LEPAGE, dans laquelle il apparaît une irrégularité rédhibitoire : il n’y a pas eu d’étude d’impact concernant ce projet.
Nous vous adressons cette correspondance, dont nous transmettons copie à Monsieur Yves DAUGE, afin que tous les efforts soient déployés pour suspendre plus vite les travaux et expertiser le projet.
Nous vous souhaitons bonne réception des documents joints.
Restant à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire, nous vous remercions par avance de l’attention que vous avez bien voulu prêter à cette correspondance et vous prions de recevoir, Madame, nos salutations distinguées.

Le Président Pierre GLOTIN

REUNION LOIRE SAUVAGE le 6 mars 2010, à St Clément des Levées (49)

Interventions de Mr Yves Dauge, Sénateur.  Fondateur du PNR et responsable du classement UNESCO du VAL DE LOIRE

L'Unesco attend beaucoup de nous, il est nécessaire que l'on soit exemplaire dans la gestion du fleuve.

Le parc naturel régional a été créé dans les années 80. Pour conserver ce label, il est nécessaire de revoir tous les 10 ans le travail qui a été fait lors de la création car l'Unesco envoie de temps en temps des expertises.Il existe 30 sites Unesco en France. Malgré d'autres candidatures possibles, on est obligé de dire "halte" pour pouvoir conserver la qualité des sites déjà labellisés.
Entre Tours et Angers, la Loire est le thème principal du parc.

Rappel de l'historique de l'inscription à l'Unesco : c'est lorsqu'YD était Conseiller pour le patrimoine mondial et plus particulièrement sur les centres historiques urbains qu'il a pensé à l'inscription de la Loire au patrimoine mondial. Le dossier avait été présenté une première fois en 1999, mais il n'avait pas alors obtenu la majorité nécessaire des 2/3 du Comité du Patrimoine mondial pour deux raisons : les centrales nucléaires, et la question de la gestion d'un tel espace étendu sur 280 km, composé de 2 régions, de 4 départements et de 161 communes, un tel ensemble peut être qualifié de véritable " millefeuille administratif". C'est lors du deuxième passage que l'on a expliqué comment on allait gérer le site, étendu de Sully sur Loire à Chalosse, par la création d'une mission dédiée.
Le classement obtenu, sous le critère de "Paysage culturel" est placé sous la responsabilité de l'Etat français vis à vis de l'Unesco.
Comment gérer l'évolution du paysage ? L'Etat est représenté par le Préfet.

L'an prochain, le préfet sera dans l'obligation de présenter un plan de gestion détaillé qui sera examiné par des experts de l'Unesco. Les deux régions concernées se composent des départements du Loiret, de Loir et Cher, de l'Indre et Loire pour la région Centre, et du Maine et Loire pour le Val de Loire.

L'Etat français est engagé auprès de l'Unesco par une inscription dans une politique internationale régie par une convention internationale. L'Etat est également responsable, d'une manière générale, de la gestion du fleuve et plus précisément du lit mineur. Dans le cadre du label sur le paysage, il est nécessaire de préserver le fleuve ainsi que la vue. Pour cette raison, il n'y aura pas d'éolienne (c'est l'Etat qui délivre les permis d'éoliennes). Ainsi à Bourgueil, l'Etat a su dire non a un parc de 25 éoliennes. Il pourrait y avoir un règlement identique pour les antennes de téléphone mobile. Des décisions ont été prises antérieurement pour développer des équipements touristiques dans le lit mineur. Aujourd'hui ce n'est plus possible. Attention également aux guinguettes. C'est le système qu'il faut mettre en ordre de marche.
En résumé, "nous devons avoir un autre mode de gestion du site".
Par rapport au plan de gestion qui doit sortir dans un an, il est nécessaire de reprendre la question du lit mineur, de réfléchir avec les associations et l'Etat (c'est à dire le préfet) et le conseil général, à une gestion unique, coordonnée avec un système de gestion clair.
"Votre interpellation va dans le bon sens" : il faut faire attention à ce qui est fait dans le lit de la Loire, et à ce qui relève de la sécurité.
Par rapport au Tourisme : s'il y a une voie existante, et en prévision d'un contrôle Unesco, il ne faut pas faire de nouveaux tracés. L'usage du goudron n'est pas souhaitable.Le texte préparé par le président de l'association Loire Sauvage doit être envoyé à la mission Loire, il contribuera au plan de gestion.

Intervention de fin de réunion
Il y a des points sur lesquels on peut s'entendre. On ne sauvera pas la Loire sans le monde associatif.
Le travail des élus est de mieux communiquer : lorsqu'il était président du PNR, Y. Dauge a constaté que l'information ne circule pas suffisamment.Malgré tous les efforts faits actuellement tant par le PNR que par la mission Loire, il est nécessaire de considérer que le citoyen est aujourd'hui plus exigeant en matière de demande d'information. Si l'Etat a donné son accord au projet du Conseil général, il doit en mesurer les conséquences vis à vis de l'Unesco. Le plan de gestion à produire en vue de la nouvelle demande auprès de l'Unesco est une bonne opportunité pour remettre en question ce projet. En cas d'inspection de l'ICOMOS, il est certain que ce sera refusé.Y. Dauge est en accord avec l'analyse qui a été faite par Loire Sauvage et prendra contact avec le préfet pour demander une expertise du projet. Il serait préférable de travailler sur la levée que dans le lit mineur de la Loire, et que le projet ne soit pas maintenu.
Dans ces conditions, une demande de suspension des travaux sera adressée au préfet.
Il est souhaitable que les Maires soient plus attentifs à une plus grande participation de la population au projet concernant le parc naturel régional. (notes prises en cours de réunion, M.T. CERF)

Conclusion :
L’association Loire Sauvage est inquiète, car elle a le sentiment que la politique touristique mise en œuvre ne respecte pas l’intégrité du patrimoine culturel et naturel et en compromet sa valeur intrinsèque. La Loire, fleuve sauvage, doit-elle devenir un vélodrome ?
Qu’adviendra-t-il de ses promeneurs en famille, observateurs d’oiseaux, pêcheurs et autres rêveurs à pied ? Ils seront exclus car le passage d’un groupe de cycliste est aussi contraignant que celui d’un véhicule. Nous proposons une découverte plus discrète, un passage en marche pied aménagé par touches, qui s’harmoniseraient avec les rives en contournant les arbres, au rythme des déclivités. Son tracé, large d’un mètre au plus, ne nécessiterait lui aucun remblaiement ni tronçonnage. L’été il pourrait être ponctué d’indications documentaires ou culturelles, la pêche, la faune, la flore, les bâtiments, la navigation.
Il existe déjà ce circuit rive droite, entre la Loire et l’Authion. Celui-ci pourrait, par quelques incursions, dominer le fleuve du haut de la levée aménagée et des villages sécurisés. insi, le projet revisité serait plus conforme aux critères du classement Unesco, juxtaposition de l’activité humaine et des territoires sauvages, la Loire délimitée, dans son lit mineur, par le parapet de levée.
Aussi, il apparaît souhaitable que les véritables gestionnaires de cet espace proposent aux riverains et aux touristes des aménagements légers, en harmonie avec la magie du fleuve
En cours de débat :
Monsieur MARCHAND est intervenu pour indiquer que le projet datait de 2003 et qu’il était finalisé.
Madame LAIDET est intervenue pour contester le manque d’information, en précisant que des plaquettes de la Mission Val de Loire avaient été éditées. Leur diffusion en Anjou, apparaît restreinte, nous semble t il.
Avant de clore Monsieur DAUGE reprend la parole : cf annexe
Ainsi, nous voulions vous présenter notre Association Loire Sauvage et maintenant nous vous convions au pot de l’amitié, offert par le Maison Bouvet Ladubay, que nous remercions.

Libellés : reunion du 6 Mars 2010

FLUX LOIRE SAUVAGE

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