L'association LOIRE SAUVAGE a choisi l’action et oeuvre, sur certains projets qui lui tiennent à coeur, à mener avec le soutien du plus grand nombre d’entre vous ses actions
*Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants *
Antoine De Saint-Exupéry

Venez nous rejoindre pour devenir * Sentinelle de la Loire *

*Il ne faudrait jamais regarder couler la Loire, c’est une chose fatale. Après on ne sait plus faire que ça et le reste est sans importance. Elle dépose son sable dans nos veines, y grippe volonté, ambition, orgueil, tous les moteurs d’une virile agitation… *

Vous avez reconnu le texte d’Alix de Saint André, membre de la Loire Sauvage, et qui résume en un mot cette douceur angevine que nous ressentons tous, cette harmonie, cette lumière, celle de notre fleuve tant aimé.

LA LOIRE SAUVAGE INONDABLE

Photos de 31 mai 2010
cliquer sur l'image pour voir les photos de frayères et de nidification

Frayère - Wikipédia Une frayère est le lieu où se reproduisent les poissons et les batraciens (ou maintenant amphibiens) et par extension les mollusques et les crustacés. ... La période de nidification des oiseaux se situe entre le début mars et la fin juillet

RECTIFICATIF

CONTRAIREMENT A CE QUI A ETE DIT OU ECRIT
(affichettes Courrier de L'ouest 26 05 2010)

L'ASSOCIATION LOIRE SAUVAGE EST :

POUR  : LA LOIRE A VELOS LE LONG DU FLEUVE (circuit européen)

CONTRE  : LE CIRCUIT INONDABLE DANS LA LOIRE ( tracé Conseil Général de Maine et Loire)

MOBILISATION GENERALE pour la defense de la LOIRE SAUVAGE

MOBILISATION GENERALE TOUS LES JOURS à partir de DE 8H à SAINT MARTIN DE LA PLACE devant la levée jusqu'au 2 JUIN

AIDEZ-NOUS, venez nombreux afin de se relayer

PROJET DE RECOURS

RECOURS ET MEMOIRE ONT ETE DEPOSES DEVANT LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE NANTES
pour consulter la copie,
envoyer une demande par mail à l'association.

REQUETE AUX FINS DE REFERE

une requete suspension a été deposée, pour la consulter,
envoyer une demande par mail à l'association

AUX FINS DE REFERE SUSPENSION


(ART. L. 554-11 DU CJA et L. 521-1 DU CJA)
 
A MONSIEUR OU MADAME LE JUGE DES REFERES DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE NANTES

AU SECOURS ! AIDEZ-NOUS A SAUVER LA LOIRE SAUVAGE

 copie de la lettre adressée ce jour aux Préfets de Maine et Loire, Orléans, sous-Préfet de Saumur et aussi à Chrsitophe BECHU.
En référence au projet Loire à Vélo Nature, nous, Association Loire Sauvage, croyons utile de porter à votre attention les faits suivants :

- Une décision du Tribunal Administratif de Nantes doit être prise le 2 Juin prochain à la suite d’un recours administratif de notre Association concernant le projet de piste cyclable dans le lit mineur de la Loire. Il est clair notamment qu’en raison de l’absence d’étude d’impact , les travaux en cours devront êtres suspendus.
Cette situation est bien connue du Conseil Général de Maine et Loire, qui, après une rencontre tardive avec nous, s’est engagé dans une course de vitesse pour créer une situation de fait accompli.
Notre Association, dont l’inspiration démocratique, forte de ses 380 Familles des deux rives, ne peut tolèrer une telle atteinte au milieu protègé de la Loire, dénonce de telles pratiques et la situation créée qu’elle considère de non droit.
Trop d’enjeux de caractère National et de dimension Internationale s’attachent à cette situation, pour que vous n’en soyez personnellement saisis de toute urgence :

- une expertise de l’Icomos est prévue dans les jours prochains qui évaluera la compatibilité de ce projet de piste cyclable avec les critères d’inscription au Patrimoine Mondial par l’Unesco.
Nous sollicitons la suspension des travaux dans l’ attente de l’ expertise de l’Icomos et de la décision du Tribunal Administratif de Nantes.
L’Association Loire Sauvage vous prie de recevoir l’assurance de sa très haute considèration


Face à l'urgence de la situation, nous organisons un sitting sur place avec mobilisation de la presse écrite et télévisuelle et vous sollicitons tous pour nous venir en renfort, dès demain mardi 25 Mai 8H.

             Pour me joindre TEL 06 07 50 32 89

Comme vous l'avez compris, l'association demande que les travaux soient suspendus en attente de l'expertise de l'Unesco, puisque ceux-ci ont commencé de façon concomittante entre Saumur et St. Martin, aux Rosiers
A demain peut-être à St.Martin.

Lettre à Madame Michèle PRAT Vice-Présidente de ICOMOS FRANCE* UNESCO*

Madame Michèle PRAT Vice-Présidente de ICOMOS FRANCE
Avenue Albert Premier de Monaco
Palais de Chaillot
75116 PARIS
St Martin de la Place, le 11 mai 2010

Madame,
Sur la recommandation de Monsieur Yves DAUGE, Sénateur, je prends contact auprès de vous pour vous transmettre le dossier concernant le projet du Conseil Général de Maine et Loire, consistant en une piste cyclable en pied de levée d’Anjou, dans le lit mineur de la Loire.
Vous trouverez un compte-rendu d’une réunion du 6 mars 2010, à laquelle était présent Monsieur Yves DAUGE, ainsi que ses commentaires. Je vous joins par courrier quelques clichés photographiques illustrant la situation.
A notre sens, ce projet met en péril la valeur intrinsèque d’un paysage exceptionnel et universellement reconnu par le classement UNESCO
Pour l’Association, la descente dans le lit de la Loire, très visible, en pied de levée, constitue un élément agressif qui dénature l’homogénéité du paysage : la vision de la Loire offre, à cet endroit, sur 30 km de levée d’Anjou, un premier plan, d’eau striée de bancs de sable. Ce premier plan aboutit à la levée enherbée intégrée, d’autant que, derrière, émergent des bouillées d’arbres de haute tige. Le passage de véhicules, cyclistes ou piétons, sur la levée, est masqué et insonorisé par le parapet.
Tout cet ensemble constitue un lieu d’immobilité, au temps suspendu, ponctué par le vol des oiseaux ou le lent passage de rares bateaux. L’intrusion de groupes en vélo, rapides, bruyants, colorés (tenues fluos), constitue un contraste détruisant l’homogénéité spatiale et temporelle de la Loire.
Lorsqu’on expose ce point de vue au Conseil Général de Maine et Loire, les yeux s’agrandissent, mais derrière les cerveaux ne semblent pas percevoir le propos. Il s’agit, pour ces élus ou responsables de voiries, de rentabiliser ce paysage par un tourisme de masse, visiblement à n’importe quel prix.
Nous avons évoqué des solutions alternatives (villages balcons et divagation entre la Loire et l’Authion, paysage original et plat, facile à découvrir).
Aujourd’hui, les tractopelles et autres bulldozers créent de nouveaux chemins dans le lit mineur. Pour l’instant en pied de levée, dans les prairies situées entre Saint Martin de la Place et Saumur. Les engins avancent vite. C’est pourquoi nous avons déposé un recours à l’encontre d’un arrêté préfectoral concernant ce projet, ainsi qu’une demande en suspension en référé pour éviter l’intrusion de ceux-ci directement au bord du fleuve.
Nous vous joignons la requête déposée par Me Corinne LEPAGE, dans laquelle il apparaît une irrégularité rédhibitoire : il n’y a pas eu d’étude d’impact concernant ce projet.
Nous vous adressons cette correspondance, dont nous transmettons copie à Monsieur Yves DAUGE, afin que tous les efforts soient déployés pour suspendre plus vite les travaux et expertiser le projet.
Nous vous souhaitons bonne réception des documents joints.
Restant à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire, nous vous remercions par avance de l’attention que vous avez bien voulu prêter à cette correspondance et vous prions de recevoir, Madame, nos salutations distinguées.

Le Président Pierre GLOTIN

REUNION LOIRE SAUVAGE le 6 mars 2010, à St Clément des Levées (49)

Interventions de Mr Yves Dauge, Sénateur.  Fondateur du PNR et responsable du classement UNESCO du VAL DE LOIRE

L'Unesco attend beaucoup de nous, il est nécessaire que l'on soit exemplaire dans la gestion du fleuve.

Le parc naturel régional a été créé dans les années 80. Pour conserver ce label, il est nécessaire de revoir tous les 10 ans le travail qui a été fait lors de la création car l'Unesco envoie de temps en temps des expertises.Il existe 30 sites Unesco en France. Malgré d'autres candidatures possibles, on est obligé de dire "halte" pour pouvoir conserver la qualité des sites déjà labellisés.
Entre Tours et Angers, la Loire est le thème principal du parc.

Rappel de l'historique de l'inscription à l'Unesco : c'est lorsqu'YD était Conseiller pour le patrimoine mondial et plus particulièrement sur les centres historiques urbains qu'il a pensé à l'inscription de la Loire au patrimoine mondial. Le dossier avait été présenté une première fois en 1999, mais il n'avait pas alors obtenu la majorité nécessaire des 2/3 du Comité du Patrimoine mondial pour deux raisons : les centrales nucléaires, et la question de la gestion d'un tel espace étendu sur 280 km, composé de 2 régions, de 4 départements et de 161 communes, un tel ensemble peut être qualifié de véritable " millefeuille administratif". C'est lors du deuxième passage que l'on a expliqué comment on allait gérer le site, étendu de Sully sur Loire à Chalosse, par la création d'une mission dédiée.
Le classement obtenu, sous le critère de "Paysage culturel" est placé sous la responsabilité de l'Etat français vis à vis de l'Unesco.
Comment gérer l'évolution du paysage ? L'Etat est représenté par le Préfet.

L'an prochain, le préfet sera dans l'obligation de présenter un plan de gestion détaillé qui sera examiné par des experts de l'Unesco. Les deux régions concernées se composent des départements du Loiret, de Loir et Cher, de l'Indre et Loire pour la région Centre, et du Maine et Loire pour le Val de Loire.

L'Etat français est engagé auprès de l'Unesco par une inscription dans une politique internationale régie par une convention internationale. L'Etat est également responsable, d'une manière générale, de la gestion du fleuve et plus précisément du lit mineur. Dans le cadre du label sur le paysage, il est nécessaire de préserver le fleuve ainsi que la vue. Pour cette raison, il n'y aura pas d'éolienne (c'est l'Etat qui délivre les permis d'éoliennes). Ainsi à Bourgueil, l'Etat a su dire non a un parc de 25 éoliennes. Il pourrait y avoir un règlement identique pour les antennes de téléphone mobile. Des décisions ont été prises antérieurement pour développer des équipements touristiques dans le lit mineur. Aujourd'hui ce n'est plus possible. Attention également aux guinguettes. C'est le système qu'il faut mettre en ordre de marche.
En résumé, "nous devons avoir un autre mode de gestion du site".
Par rapport au plan de gestion qui doit sortir dans un an, il est nécessaire de reprendre la question du lit mineur, de réfléchir avec les associations et l'Etat (c'est à dire le préfet) et le conseil général, à une gestion unique, coordonnée avec un système de gestion clair.
"Votre interpellation va dans le bon sens" : il faut faire attention à ce qui est fait dans le lit de la Loire, et à ce qui relève de la sécurité.
Par rapport au Tourisme : s'il y a une voie existante, et en prévision d'un contrôle Unesco, il ne faut pas faire de nouveaux tracés. L'usage du goudron n'est pas souhaitable.Le texte préparé par le président de l'association Loire Sauvage doit être envoyé à la mission Loire, il contribuera au plan de gestion.

Intervention de fin de réunion
Il y a des points sur lesquels on peut s'entendre. On ne sauvera pas la Loire sans le monde associatif.
Le travail des élus est de mieux communiquer : lorsqu'il était président du PNR, Y. Dauge a constaté que l'information ne circule pas suffisamment.Malgré tous les efforts faits actuellement tant par le PNR que par la mission Loire, il est nécessaire de considérer que le citoyen est aujourd'hui plus exigeant en matière de demande d'information. Si l'Etat a donné son accord au projet du Conseil général, il doit en mesurer les conséquences vis à vis de l'Unesco. Le plan de gestion à produire en vue de la nouvelle demande auprès de l'Unesco est une bonne opportunité pour remettre en question ce projet. En cas d'inspection de l'ICOMOS, il est certain que ce sera refusé.Y. Dauge est en accord avec l'analyse qui a été faite par Loire Sauvage et prendra contact avec le préfet pour demander une expertise du projet. Il serait préférable de travailler sur la levée que dans le lit mineur de la Loire, et que le projet ne soit pas maintenu.
Dans ces conditions, une demande de suspension des travaux sera adressée au préfet.
Il est souhaitable que les Maires soient plus attentifs à une plus grande participation de la population au projet concernant le parc naturel régional. (notes prises en cours de réunion, M.T. CERF)

Conclusion :
L’association Loire Sauvage est inquiète, car elle a le sentiment que la politique touristique mise en œuvre ne respecte pas l’intégrité du patrimoine culturel et naturel et en compromet sa valeur intrinsèque. La Loire, fleuve sauvage, doit-elle devenir un vélodrome ?
Qu’adviendra-t-il de ses promeneurs en famille, observateurs d’oiseaux, pêcheurs et autres rêveurs à pied ? Ils seront exclus car le passage d’un groupe de cycliste est aussi contraignant que celui d’un véhicule. Nous proposons une découverte plus discrète, un passage en marche pied aménagé par touches, qui s’harmoniseraient avec les rives en contournant les arbres, au rythme des déclivités. Son tracé, large d’un mètre au plus, ne nécessiterait lui aucun remblaiement ni tronçonnage. L’été il pourrait être ponctué d’indications documentaires ou culturelles, la pêche, la faune, la flore, les bâtiments, la navigation.
Il existe déjà ce circuit rive droite, entre la Loire et l’Authion. Celui-ci pourrait, par quelques incursions, dominer le fleuve du haut de la levée aménagée et des villages sécurisés. insi, le projet revisité serait plus conforme aux critères du classement Unesco, juxtaposition de l’activité humaine et des territoires sauvages, la Loire délimitée, dans son lit mineur, par le parapet de levée.
Aussi, il apparaît souhaitable que les véritables gestionnaires de cet espace proposent aux riverains et aux touristes des aménagements légers, en harmonie avec la magie du fleuve
En cours de débat :
Monsieur MARCHAND est intervenu pour indiquer que le projet datait de 2003 et qu’il était finalisé.
Madame LAIDET est intervenue pour contester le manque d’information, en précisant que des plaquettes de la Mission Val de Loire avaient été éditées. Leur diffusion en Anjou, apparaît restreinte, nous semble t il.
Avant de clore Monsieur DAUGE reprend la parole : cf annexe
Ainsi, nous voulions vous présenter notre Association Loire Sauvage et maintenant nous vous convions au pot de l’amitié, offert par le Maison Bouvet Ladubay, que nous remercions.

Libellés : reunion du 6 Mars 2010

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