Les interventions sur les « points noirs » doivent néanmoins prendre en compte les autres usages de la Loire : prise d'eau pour l'alimentation des agglomérations par exemple.
Le développement de la navigation de loisirs, notamment les canoë-kayak, est susceptible de perturber les écosystèmes si les usagers connaissent mal le fleuve. Il semble important de mener des actions d'information des usagers, mais aussi de signalisation (annuelle) des sites sensibles (îles et grèves à ne pas fréquenter pour ne pas nuire à la faune).
Réflexions issues des débats organisés par la mission Val de LOIRE 2011
Le maintien de la batellerie traditionnelle et le développement de nouvelles formes de navigation nécessitent l'adaptation ou la mise en place d'équipements sur l'ensemble de l'axe ligérien pour l'aménagement de l'accès à l'eau, des ports de Loire et d'espaces techniques d'entretien. Enfin, pour permettre une navigation continue de l'amont à l'aval, la suppression de « points noirs » infranchissables (en permanence ou à l'étiage) serait indispensable. Il faut noter que les actions menées pour rendre le fleuve navigable concourent également à la biodiversité en favorisant le franchissement des ouvrages par les espèces (poissons notamment).
Jean-Pierre Berton, Président de l’Association Boutavant, Professeur émerite de l’Université de Tours